Départ du port du Havre le 21 mai 1869 arrivée le 26 juillet 1869 à Buenos Aires
Alfred Molet, né le 18 mai 1850 à Cattenières (Nord, France), a immigré en Argentine à l’âge de 19 ans. Ingénieur diplômé de l’École Nationale des Arts et Métiers de Châlons (promotion 1866), il a embarqué au port du Havre le 21 juillet 1869 à bord du navire Vauban, sous le commandement du capitaine Launay. Il est arrivé à Buenos Aires le 26 juillet 1869, où il s’est enregistré au consulat français le même jour.
Ce voyage, d’une durée exceptionnellement courte de cinq jours selon les sources, semble atypique pour une traversée transatlantique de l’époque, qui prenait généralement plusieurs semaines. Il est possible que les dates mentionnées (départ le 21 mai et arrivée le 26 juillet) contiennent une erreur ou se réfèrent à une autre étape du voyage, car une traversée aussi rapide est improbable avec la technologie maritime de 1869. Une source indique un départ le 21 mai 1869, ce qui pourrait suggérer une confusion dans les dates ou un voyage plus long.
À son arrivée en Argentine, Alfred Molet, également connu sous le nom de Benoît Joseph Molet ou Alfredo Molet, s’est établi à Buenos Aires. Il a épousé Elise (date de mariage inconnue) et a eu une fille, Haydée, née en 1873. Molet s’est distingué comme industriel et ingénieur chimiste, fondant en 1899 la Compañía Molet de Carburo de Calcio, qui produisait du carbure de calcium dans une usine située près de Córdoba, sur le río Primero. Il a également créé une conserverie de volaille en 1882, exploité une mine de calcium, et développé des activités liées au gaz acétylène, à la ferblanterie mécanique, et aux chemins de fer. En 1909, il a obtenu une concession pour utiliser l’eau du río Primero pour ses activités industrielles.
Artiste peintre à ses heures, Alfred Molet a laissé un héritage culturel en Argentine, notamment à travers ses œuvres. Il est décédé le 12 septembre 1917 à Buenos Aires à l’âge de 67 ans et repose au cimetière de la Recoleta. Un musée, le Museo Usina Molet, a été créé à Córdoba en son honneur, soulignant son impact industriel et culturel dans la région.
Pour des recherches généalogiques plus approfondies, vous pouvez consulter les archives du CEMLA (Centro de Estudios Migratorios Latinoamericanos) pour les registres d’arrivée à Buenos Aires ou les archives maritimes du Havre (série 4S des Archives Départementales) pour les détails du voyage du Vauban.